mardi 20 septembre 2011

L’AFPAD RÉAGIT AU DÉPÔT DE LA LOI SUR LA SÉCURITÉ DES RUES ET DES COMMUNAUTÉS


Montréal, le 20 septembre 2011 - Dans le cadre du dépôt aujourd’hui de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés par le gouvernement fédéral, l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) accueille positivement ces diverses propositions législatives. Ces dernières visent, notamment,  à modifier certaines dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Une avancée pour les familles
Parmi les mesures mises de l’avant, le Service correctionnel du Canada (SCC) et la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) pourront divulguer aux victimes différentes informations, notamment,  les transferts vers des établissements à sécurité minimale, les motifs du transfert du délinquant, la participation du délinquant aux programmes, la condamnation pour des infractions disciplinaires graves. Les victimes pourront également être informées des raisons motivant une permission de sortir d’un délinquant.

L’AFPAD appuie également d’autres projets de loi liés à la Justice tels que la Loi de Sébastien (C-4) qui vise à responsabiliser les jeunes contrevenants récidivistes violents afin de mieux protéger la société. En ce sens, un renforcement du système pénal, combiné à des programmes de réhabilitation adaptés aux jeunes contrevenants, ne pourront qu’aider à leur réinsertion sécuritaire pour la société.

Par ailleurs, l’association est en accord avec le projet de loi mettant fin à la détention à domicile pour les contrevenants violents et dangereux ayant commis des crimes contre les biens et d’autre crimes graves (C-16).

Pour les familles de victimes d’actes criminels, il est clair que les criminels doivent purger leur peine derrière les barreaux et non dans leur salon car ces derniers doivent assumer les conséquences de leurs actes. Dans les cas d’homicides, il ne faut jamais oublier que les familles des victimes portent « à vie » la douleur imposée par les actes impardonnables des meurtriers.

«Ces différentes mesures accordent aux familles des victimes une place significative dans le système de justice, place que notre association réclame depuis de nombreuses années» a précisé la coprésidente de l’AFPAD, Madame Elizabeth Pousoulidis.