vendredi 23 décembre 2011

L'AFPAD EST OUTRÉE DE LA LIBÉRATION CONDITIONNELLE DE GUY JOLY


Montréal, le 23 décembre 2011

Le meurtrier Guy Joly a obtenu une libération conditionnelle avec escorte après n’avoir purgé que 13 ans de sa peine de prison. L’AFPAD est outrée de cette décision de la commission des libérations conditionnelles. Les conséquences de cet horrible crime sont incalculables : non seulement Joly a-t-il assassiné sa propre fillette de 4 ans en 1998 mais il a poignardé à 35 reprises sa conjointe Valérie Girard qui a survécu par miracle à ce carnage. Cette dernière a dû reconstruire sa vie sans son enfant mais en plus, elle a eu à faire le deuil d’un oeil, d’une oreille et les séquelles sur sa santé sont encore multiples aujourd’hui.

L’AFPAD ne comprend pas cette décision de la Commission des libérations conditionnelles qui met en danger la sécurité du public et celle de Madame Girard. Comment comprendre que, lors du prononcé de sentence, le délinquant devait obligatoirement passer 18 ans en prison avant d’être éligible à une libération et qu’après 13 ans, il pourra sortir une douzaine de fois par année?

L’AFPAD se demande une fois de plus quelle est la place et la considération que notre système accorde aux victimes? Il est certain qu’une victime qui se tait est moins dérangeante. Eh bien, NON! Les victimes ne se tairont plus! Et au fil du temps, elles auront toute la place et les services auxquels elles ont droit.

Nous félicitons Madame Valérie Girard qui a su se tenir debout et dénoncer cette situation tout à fait inacceptable!

mercredi 16 novembre 2011

INVITATION À VENIR PÉDALER POUR L’AFPAD


Magog, 16 novembre 2011
Samedi le 19 novembre prochain, aura lieu à Magog un spin-o-thon au profit de l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues. L’évènement se tiendra Gym International à partir de 9h, au 189, rue Tupper à Magog.
Une occasion pour la population de témoigner sa solidarité
Plus de 200 personnes attendues, alterneront à chaque demi-heure en «spinnant» dans un local tout nouvellement aménagé. Les participants pourront bénéficier de rafraichissements, de kiosques d’informations et courront la chance de se mériter un des nombreux prix de présence. Voilà donc une belle occasion de faire un geste d’appui à notre cause et du même coup, visiter la belle région de l’Estrie. Plusieurs membres de l’AFPAD seront présents tout au long de la journée, dont le Sénateur Pierre-Hugues Boisvenu, un des pères fondateurs de notre association.
Pour s’inscrire
Il suffit d’écrire à spinafpad@gospin.ca  ou d’appeler au 819-868-1989 pour réserver sa place. « Spinneur » ou non, tous sont les bienvenus! 

mercredi 9 novembre 2011

LE GYM INTERNATIONAL DE MAGOG ORGANISE UN SPIN-O-THON AU PROFIT DE L’AFPAD

Magog, 9 novembre 2011  

L’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues est heureuse d’annoncer la tenue d’un spin‐o‐thon en Estrie afin d’amasser des fonds pour sa cause et cela, grâce à la participation du Gym International de Magog. L’événement se tiendra le samedi 19 novembre prochain, à partir de 9h, au 189, rue Tupper à Magog.

Déroulement de la journée
Plus de 200 personnes attendues, alterneront à chaque demi-heure en « spinnant » dans un local tout nouvellement aménagé. Ensuite, elles pourront bénéficier de rafraichissements, de kiosques d’informations et courront la chance de se mériter un des nombreux prix de présence (abonnements gratuits, bons d’achats et autres surprises). De plus, des invités spéciaux et des membres de l’AFPAD seront présents tout au long de la journée pour motiver les participants.

Pour s’inscrire
Il suffit d’écrire à spinafpad@gospin.ca ou d’appeler au 819-868-1989 pour réserver sa place. « Spinneur » ou non, tous sont les bienvenus à témoigner leur solidarité au profit des familles de personnes assassinées ou disparues le 19 novembre prochain.

mardi 25 octobre 2011

L’AFPAD DÉNONCE LE PROJET DE LOI VISANT L’ABOLITION DU REGISTRE DES ARMES À FEU


Montréal, le 25 octobre 2011


Aujourd’hui, le Gouvernement conservateur a déposé un projet de loi visant l’abolition du registre des armes d’épaule.  L’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) dénonce ce projet au nom de la sécurité publique.

Le registre des armes à feu : un acquis à conserver
Depuis plusieurs années, la question du maintien du registre des armes à feu est revenue sur la scène politique et médiatique à maintes occasions. Tous les acteurs concernés par ce débat ont eu à plusieurs reprises l’opportunité de faire valoir leurs points de vue. En septembre 2010, un vote sur la question à la Chambre des Communes a permis de maintenir le registre dans son intégralité.  Le constat est clair : le registre des armes à feu est nécessaire et la population l’endosse. Par ailleurs, le Gouvernement conservateur doit cesser de le remettre en question. « Le contrôle et l'enregistrement des armes à feu sont des mesures essentielles pour protéger la sécurité et la qualité de vie de nos communautés, ainsi que pour minimiser le nombre de victimes blessées ou tuées» a précisé la présidente de l’AFPAD, Madame Elizabeth Pousoulidis. 

jeudi 20 octobre 2011

NOUVELLES NOMINATIONS À L’AFPAD

Montréal, le 20 octobre 2011

Le conseil d’administration est heureux d’annoncer la nomination de deux de ses membres à la présidence et à la vice-présidence de l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD).

Ainsi, Madame Elizabeth Pousoulidis est nommée présidente. Cette dernière assumait depuis février 2011 la coprésidence de l’association en compagnie de Monsieur Gilbert Tremblay. La vice-présidence sera assumée par Monsieur Michel Surprenant, un des pères fondateurs de l’association et administrateur de l’AFPAD. Monsieur Surprenant prendra ainsi la relève de Madame Martine Boucher.

Madame Boucher et Monsieur Tremblay continueront à siéger comme administrateurs. Le conseil d’administration tient à les remercier chaleureusement de leur grande implication et des résultats obtenus à travers les fonctions dont ils avaient la charge.

Au nom de toutes les familles membres, nous félicitons Madame Pousoulidis et Monsieur Surprenant pour cette nomination et leur accordons notre soutien indéfectible.

mardi 20 septembre 2011

L’AFPAD RÉAGIT AU DÉPÔT DE LA LOI SUR LA SÉCURITÉ DES RUES ET DES COMMUNAUTÉS


Montréal, le 20 septembre 2011 - Dans le cadre du dépôt aujourd’hui de la Loi sur la sécurité des rues et des communautés par le gouvernement fédéral, l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) accueille positivement ces diverses propositions législatives. Ces dernières visent, notamment,  à modifier certaines dispositions de la Loi sur le système correctionnel et la mise en liberté sous condition.

Une avancée pour les familles
Parmi les mesures mises de l’avant, le Service correctionnel du Canada (SCC) et la Commission nationale des libérations conditionnelles (CNLC) pourront divulguer aux victimes différentes informations, notamment,  les transferts vers des établissements à sécurité minimale, les motifs du transfert du délinquant, la participation du délinquant aux programmes, la condamnation pour des infractions disciplinaires graves. Les victimes pourront également être informées des raisons motivant une permission de sortir d’un délinquant.

L’AFPAD appuie également d’autres projets de loi liés à la Justice tels que la Loi de Sébastien (C-4) qui vise à responsabiliser les jeunes contrevenants récidivistes violents afin de mieux protéger la société. En ce sens, un renforcement du système pénal, combiné à des programmes de réhabilitation adaptés aux jeunes contrevenants, ne pourront qu’aider à leur réinsertion sécuritaire pour la société.

Par ailleurs, l’association est en accord avec le projet de loi mettant fin à la détention à domicile pour les contrevenants violents et dangereux ayant commis des crimes contre les biens et d’autre crimes graves (C-16).

Pour les familles de victimes d’actes criminels, il est clair que les criminels doivent purger leur peine derrière les barreaux et non dans leur salon car ces derniers doivent assumer les conséquences de leurs actes. Dans les cas d’homicides, il ne faut jamais oublier que les familles des victimes portent « à vie » la douleur imposée par les actes impardonnables des meurtriers.

«Ces différentes mesures accordent aux familles des victimes une place significative dans le système de justice, place que notre association réclame depuis de nombreuses années» a précisé la coprésidente de l’AFPAD, Madame Elizabeth Pousoulidis.

mardi 30 août 2011

Une marche aux flambeaux à la mémoire de Valérie Leblanc


Montréal, le 30 août 2011 - L’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) qui représente plusieurs centaines de familles au Québec invite la population à une marche symbolique à la mémoire de Valérie Leblanc, assassinée tragiquement le 23 août 2011. À travers cette marche, les citoyens s’uniront afin de soutenir les familles des victimes d’actes criminels et de dénoncer une fois de plus la violence faite aux femmes. L’AFPAD sera présente et soutient l’initiative de Monsieur Marcel Provost, un ami de la famille Leblanc.

Pour contrer la violence
Toute la population est invitée à se joindre au groupe et à marcher solidairement sur les sentiers éclairés par des flambeaux. Votre participation peut faire une différence et donner un nouvel éclairage quant aux solutions à mettre en place pour contrer cette violence inacceptable!

L’événement se tiendra le vendredi 9 septembre prochain à 19h00 près de la pergola au:

Campus Gabrielle-Roy du CÉGEP de l'Outaouais
333, boul. de la Cité-des-Jeunes,
Gatineau, secteur Hull (Québec) J8Y 6M4

En cas de mauvais temps, le tout sera remis au lendemain à la même heure. De l’animation avec divers intervenants et des témoignages auront lieu sur place. Par la suite, une procession aux flambeaux défilera dans le Parc de la Gatineau, et se dirigera non loin du lieu où le corps de la jeune femme a été retrouvé.

mardi 5 juillet 2011

LES FAMILLES DE L’AFPAD EN ÉTAT DE CHOC!

Montréal, le 5 juillet 2011

Suite au verdict de non-responsabilité criminelle par le jury dans le procès de Guy Turcotte, auteur du meurtre d’Olivier 5 ans et d’Anne-Sophie 3 ans, les familles membres de l’AFPAD s’expliquent difficilement ce résultat.

Une journée triste
Sans lancer la pierre au jury, d’honnêtes citoyens, l’AFPAD se questionne sur les différentes modalités d’analyse de la preuve présentée par les parties. S’agit-il d’une question de ressources, de stratégies ou d’autres facteurs qui nous sont inconnus? «Il n’y a aucun gagnant aujourd’hui, la vie de deux enfants a été volée, et laisse derrière une mère qui devra apprendre à survivre à ce drame» a précisé la coprésidente de l’AFPAD, Madame Elizabeth Pousoulidis.

Pour informations:
Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues
514 .396.7389
administration@afpad.ca

mercredi 4 mai 2011

Jolène Riendeau: Une attente interminable qui prend fin


L’AFPAD tient à féliciter le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) pour la persévérance dont ils ont fait preuve dans cette enquête policière et espère qu’un suspect soit bientôt traduit devant la justice. «Au nom de tous les membres de l’AFPAD, nous souhaitons à la famille et au proches de Jolène nos sincères condoléances et l’énergie nécessaire afin de vivre leur deuil le plus sereinement possible» a précisé le directeur général de l’AFPAD, M. Michel Germain.


À propos de l’AFPAD

Depuis sa fondation en 2004, l’AFPAD revendique pour ses membres une meilleure justice. Les criminels doivent recevoir des peines en relation avec la gravité des crimes qu’ils ont commis. Par ailleurs, l’AFPAD soutient sans réserve les initiatives en matière de prévention de la criminalité et de la violence.

Pour informations:
Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues
514 396.7389
administration@afpad.ca

mercredi 20 avril 2011

L'AFPAD réaffirme son appui au maintien du régistre des armes à feu

Dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale, l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) rappelle aux partis politiques l’importance du maintien du registre des armes à feu.  Le registre des armes à feu : un acquis à conserver

Depuis plusieurs années, la question du maintien du registre des armes à feu est revenue sur la scène politique et médiatique à maintes occasions. Tous les acteurs concernés par ce débat ont eu à plusieurs reprises l’opportunité de faire valoir leurs points de vue. En septembre 2010, un vote sur la question à la Chambre des Communes a permis de maintenir le registre dans son intégralité.    Le constat est clair : le registre des armes à feu est nécessaire et la population l’endosse. Par ailleurs, les politiciens doivent cesser de le remettre en question. « Le contrôle et l'enregistrement des armes à feu sont des mesures essentielles pour protéger la sécurité et la qualité de vie de nos communautés, ainsi que pour minimiser le nombre de victimes blessées ou tuées» a précisé le directeur général de l’AFPAD, M. Michel Germain.

À propos de l’AFPAD
Depuis sa fondation en 2004, l’AFPAD qui représente 550 familles au Québec, revendique pour ses membres une meilleure justice. Les criminels doivent recevoir des peines en relation avec la gravité des crimes qu’ils ont commis. Par ailleurs, l’AFPAD soutient sans réserve les initiatives en matière de prévention de la criminalité et de la violence, comme le registre des armes à feu.

 Pour informations:
Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues
514  396.7389
administration@afpad.ca

jeudi 7 avril 2011

L’affaire Cantat : avant tout une question de respect!

Beaucoup de choses ont été dites et écrites dans les derniers jours suite à l’annonce de la venue éventuelle de Bertrand Cantat au TNM l’an prochain. Rarement a‐t‐on vu au Québec autant d’émotivité publique!

Journalistes, politiciens, artistes, juristes et citoyens expriment leurs argumentaires avec fougue : liberté artistique, dette à la société, pardon, tolérance, réhabilitation, respect des lois, financement public, … Dans cette saga médiatique, n’oublie‐t‐on pas le point de vue des victimes? Ces proches, ces familles inconsolables pour qui l’affaire Cantat ravive les souffrances de la perte d’un être cher.

Pour les familles que représente l’association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD), bon nombre auront peut‐être pardonné aux agresseurs mais n’ont pas oublié et n’oublierons jamais le tort irréparable causé.

Alors, admettons que la prestation publique d’un meurtrier n’est pas acceptable et espérons que ce vif débat ne sera pas vain!

Au nom des 550 familles de personnes assassinées ou disparues,

Michel Germain
Directeur général
AFPAD

mercredi 6 avril 2011

L’AFPAD demande aux chefs des partis fédéraux leurs engagements en matière d'aide aux familles de personnes assassinées ou disparues.

Montréal, le 6 avril 2011 - 
Dans le cadre de la présente campagne électorale fédérale, l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD) demande aux chefs des partis, leurs engagements en matière d’aide aux familles de personnes assassinées ou disparues. 

 Les partis sont restés muets À ce jour, les partis politiques sont restés muets sur les mesures qu’ils entendent mettre de l’avant afin de soutenir les familles au lendemain d’un drame. « Il s’agit d’un traumatisme très important, malgré leur peine et leur souffrance, plusieurs doivent subvenir à leurs besoins en retournant travailler comme si rien ne s’était passé » a précisé le directeur général de l’AFPAD, M. Michel Germain. Malgré une meilleure reconnaissance des droits des victimes d’actes criminels dans les dernières années, beaucoup de travail reste à accomplir, particulièrement sur des mesures concrètes de soutien financier. L’AFPAD souhaite donc des engagements fermes de nos politiciens.

À propos de l’AFPAD Depuis sa fondation en 2004, l’AFPAD qui représente 550 familles au Québec, revendique pour ses membres une meilleure justice. Les criminels doivent recevoir des peines en relation avec la gravité des crimes qu’ils ont commis. Par ailleurs, l’AFPAD soutient sans réserve les initiatives en matière de prévention de la criminalité et de la violence. 


Pour informations: 

Association des familles de personnes
Assassinées ou disparues
514 396.7389
administration@afpad.ca




Réponse du BLOC





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(BLOC QUÉBÉCOIS)

Le vendredi, 8 avril 2011
Association des familles de personnes
assassinées ou disparues
asministration@afpad.ca

Madame, Monsieur,
Suite à votre communiqué de presse du 6 avril 2011, il me fait plaisir de vous présenter nos principaux engagements en matière d’aide aux familles de personnes assassinées ou disparues.

Parents de victimes d’actes criminels
Il est terrible de penser que les familles et parents de victimes d’actes criminels doivent continuer à travailler comme si rien ne leur était arrivé. Il faut absolument que le gouvernement fédéral emboîte le pas à Québec, qui a modifié sa législation, afin de permettre à ces personnes de s’absenter du travail tout en conservant leur lien d’emploi.

Le Bloc Québécois demande au gouvernement fédéral d’ajuster le Code canadien du travail afin que les parents et les conjoints de victimes d’actes criminels qui sont employés par une entreprise sous juridiction fédérale bénéficient du même traitement que les parents et les conjoints de victimes qui relèvent de la Loi sur les normes du travail du Québec.

C’est une chose de permettre aux personnes de maintenir leur lien d’emploi, mais si elles n’ont plus de revenus pour subvenir aux besoins des autres membres de la famille, le résultat sera le même : elles seront contraintes à revenir au travail rapidement pour des considérations économiques.

Le gouvernement doit leur permettre de toucher des prestations d’assurance-emploi, qui s’échelonneraient sur une période pouvant aller jusqu’à 52 semaines, afin qu’elles aient de quoi subvenir à leurs besoins durant leur arrêt de travail.

Pour atténuer ces problèmes, le Bloc Québécois a déposé le projet de loi C-343 qui, malgré l’opposition des conservateurs, a reçu l’appui du comité des ressources humaines. Ce projet de loi consiste, d’abord, à modifier le Code canadien du travail pour permettre aux victimes et aux parents de victimes d’actes criminels de s’absenter et de conserver leur emploi pour une période déterminée. Par ailleurs, le projet de loi développe une nouvelle prestation spéciale, pour une période maximale de 52 semaines, pour les parents de victimes d’actes criminels ou d’enfants qui se sont suicidés ou qui ont disparu.

Les conservateurs se sont opposés à ce projet de loi, prétextant qu’ils avaient leur propre plan. Or, celui-ci n’a jamais été dévoilé. Rappelons que le projet de loi C-343 a reçu l’appui de l’ex-ombudsman des victimes, Steve Sullivan, et de plusieurs groupes de défense des victimes, notamment l’Association québécoise Plaidoyer-Victimes et l’Association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD) autrefois dirigée par Pierre-Hugues Boisvenu.

Le Bloc Québécois demande aux conservateurs de cesser ses attaques mesquines et d’appuyer le développement d’une nouvelle prestation spéciale afin que les parents et les conjoints de victimes puissent bénéficier d’un soutien financier pouvant aller jusqu’à 52 semaines lorsqu’ils sont dans l'incapacité de reprendre leurs activités en raison du drame important qu’ils vivent.
Rappelons par ailleurs que les conservateurs ont réduit de plus d’un tiers les subventions et les contributions destinées à l’Initiative pour les victimes d’actes criminels.

Les libérations conditionnelles
Le Bloc Québécois proposait depuis juin 2007 l’abolition de la libération conditionnelle au 6e de la peine, une mesure qui minait la crédibilité du système judiciaire. Après une chaude lutte, où le Bloc Québécois n’a ménagé aucun effort, le projet de loi C-59 a reçu la sanction royale le jeudi 24 mars 2011.

Ce projet de loi permettra de prolonger les peines d’emprisonnement pour les fraudeurs, même pour ceux qui sont déjà arrêtés ou qui ont déjà été condamnés, mais n’ont pas encore bénéficié d’une libération conditionnelle.

En effet, le Bloc Québécois estimait que, trop souvent, les condamnations, même sévères, ne découlaient que sur des emprisonnements de quelques mois. Par exemple, Vincent Lacroix, bien qu’ayant été condamné à la peine maximale prévue par la loi québécoise sur les valeurs mobilières, a pu sortir de prison 
après avoir purgé le sixième seulement de sa peine. De même, il a bénéficié à nouveau de cette mesure le 27 janvier 2011 pour sa sentence criminelle de 13 ans.



Le Bloc Québécois a toujours adopté une approche équilibrée quant au système pénal en favorisant des mesures qui permettent de réhabiliter les criminels tout en s’assurant que justice soit rendue.
(La Cour d’appel a déterminé que la peine maximale pouvant être imposée par cette loi est de 5 ans moins un jour.)


Or, cette mesure a ceci de regrettable qu’elle contrecarrait l’évaluation faite par le juge lors de la détermination de la sentence et qu’elle était de nature à déconsidérer l’administration de la justice auprès de la population, qui estime souvent que la majorité des peines ne sont pas assez sévères. Or, c’est principalement à cause de ce genre de libérations anticipées que les citoyens ont une fausse et une mauvaise opinion de la Justice.

C’était pour rétablir la confiance du public dans cette institution essentielle à la vie démocratique que le Bloc Québécois a déposé, le 14 septembre 2009, le projet de loi C-434 pour mettre un terme à la libération au 6e de la peine. Il s’agissait d’un projet de loi simple, qui ne cachait aucune mauvaise surprise et qui aurait pu, et dû, être adopté en procédure accélérée
Malheureusement, bien que cette mesure soit réclamée par les victimes et qu’elle fasse consensus au Québec, le gouvernement a explicitement refusé de procéder à son adoption rapide malgré des demandes répétées du Bloc Québécois, dont deux fois officiellement en Chambre.  (Le 14 septembre 2009 et le 4 mars 2010).


Pire, le gouvernement a même prétexté que notre mesure était trop compliquée à mettre en place. Pourtant, un mois et demi plus tard, il déposait un projet de loi au même effet (C-53 repris dans C-39). Deux projets de loi qu’il a laissé dormir sur une tablette, préférant prioriser des projets de loi tape à l’oeil.

À cause de l'esprit partisan des conservateurs, le 27 janvier 2011, Vincent Lacroix, qui avait pourtant écopé de 18 ans de prison (5 ans au pénal et 13 ans au criminel) a été libéré de prison après avoir purgé moins de 3 ans de prison. Suite à une demande personnelle de M. Duceppe, M. Harper a enfin accepté de se rallier à notre position, de négocier un projet de loi répondant aux demandes du Bloc Québécois puis, conséquemment, fait déposer le projet de loi C-59 le 9 février 2011.

Alors qu’ils avaient jusque-là appuyé la position du Bloc, les libéraux et les néo-démocrates ont refusé que ce projet de loi soit adopté par la procédure expéditive. Malgré leur refus incompréhensible, la Chambre des communes a pu se prononcer rapidement sur l’abolition de la libération au sixième de la peine et C-59 est maintenant une loi.

Par ailleurs, le Bloc Québécois souhaite que le caractère quasi automatique de la libération d’office (aux deux tiers de la peine) soit remplacé par le principe de l’évaluation formelle des détenus par un professionnel quant au risque global de récidive qu’ils représentent pour la communauté.

Contrer les gangs de rue
Le phénomène des gangs de rue inquiète. Or, les forces policières ne disposent pas de moyens suffisants pour lutter avec un maximum d’efficacité contre ces criminels.

Depuis juin 2007, le Bloc Québécois a fait connaître de nouvelles propositions afin de doter les policiers d’outils mieux adaptés pour mettre en échec les gangs de rue et le crime organisé :

1. La création d’un fonds permettant au Québec et aux provinces de former des procureurs de la Couronne spécialisés dans les procès liés aux gangs de rue. Cette proposition s’inspire de l’expérience du gouvernement du Québec, qui a créé le Bureau de lutte au crime organisé (BLACO) en 2001 avec des équipes de procureurs spécialisés en matière de crime organisé. La création de procureurs spécialisés a permis au BLACO d’obtenir la condamnation de 286 personnes pour des accusations de gangstérisme;

2. Puisque la technique du système de positionnement mondial (GPS) est utile aux policiers pour faire la preuve des déplacements des individus membres de gangs et pour les relier entre eux, le Bloc Québécois propose de prolonger les mandats obtenus pour les enquêtes effectuées au moyen de filature par GPS de manière à ce qu’ils aient la même durée que le mandat d’écoute électronique, soit un an

Vous trouverez plus de détails concernant nos politiques dans la section « plateforme électorale » de notre site web : www.parlonsqc.org

Nous vous prions d’agréer l’expression de nos sentiments distingués.

Dominic Labrie
Adjoint au contenu, Bloc Québécois
3730, Crémazie Est, 4e étage
Montréal (Québec)
H2A 1B4

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(PARTI LIBÉRAL)


Monsieur le Président,


Suite à la Semaine des victimes 2011, j’aimerais profiter de cette occasion de vous présenter les principaux engagements du Parti Libéral en matière de justice pénale.

Les conservateurs ont beau prétendre que le soutien des victimes constitue la priorité de leur programme de lutte contre le crime, mais il reste qu’il y a un écart de plusieurs milliards de dollars entre ce que le gouvernement consacre aux prisons fédérales et ce qu’il consacre au soutien des victimes du crime. Le gouvernement affirme défendre les victimes, mais un examen des chiffres révèle une réalité bien différente.

Dans le budget de 2010, le gouvernement a sabré de 43 pourcent la subvention accordée à l’Initiative sur les victimes d’actes criminels, et de 34 pourcent les contributions faites au même programme. Cet argent aurait été versé directement aux groupes communautaires qui aident les victimes à se rétablir de traumatismes. En outre, la publicité faite par le gouvernement dans le rapport de l’automne 2010 montre que 6 millions de dollars ont été réservés à la production d’une campagne de publicité concernant les victimes d’actes criminels, alors que le financement accordé l’an dernier à l’Initiative sur les victimes d’actes criminels ne s’élevait qu’à tout juste un peu moins de 4 millions de dollars. Cette campagne publicitaire est scandaleusement hypocrite puisque les Conservateurs ont dépensé plus pour cette campagne que pour les initiatives mêmes visant à aider les victimes d’actes criminels!

Concernant les criminels à cravate, je tiens à dire bien clairement que les libéraux appuient sans réserve les victimes de criminels à cravate, y compris le comité des victimes d’Earl Jones, et ce, depuis près de deux ans. Ce sont les bloquistes et les conservateurs qui se sont traînés les pieds et qui font de la politicaillerie à leurs dépens. Les libéraux ont tenté d’amender ce projet de loi, ainsi qu’une mesure législative similaire l’an dernier, afin de punir les criminels qui ont fraudé la population. Nous avons été le premier parti à proposer des mesures pour venir en aide aux victimes. En effet, les libéraux ont réclamé (1) l’abrogation de la procédure d’examen expéditif à l’égard des fraudeurs à cravate, (2) un meilleur soutien aux organismes d’application de la loi chargés de mener les enquêtes, (3) des allègements fiscaux aux victimes et (4) la mise en place d’ordonnances de dédommagement automatiques afin que les victimes n’aient pas à retourner devant les tribunaux. Les conservateurs et les bloquistes ont rejeté d’emblée toutes ces propositions dans le cadre de leur nouvelle « coalition ». Ce n’est qu’après la sortie de prison de Vincent Lacroix qu’ils ont décidé d’agir. Malheureusement, ils l’ont fait de manière irresponsable.

Ce projet de loi inefficace coûtera plus de 130 millions de dollars aux contribuables par année! La proposition en quatre points des libéraux a fait l’unanimité parmi les victimes qui ont témoigné devant plusieurs comités parlementaires. Elles affirment ne pas comprendre pourquoi le projet de loi « Bloc-conservateurs » s’appliquait à l’ensemble des criminels non violents et non pas uniquement aux criminels à cravate. En outre, le projet de loi actuel ne va pas assez loin pour aider les victimes et fera en sorte que plus de femmes et d’Autochtones demeureront derrière les barreaux. Le Bloc et les conservateurs doivent expliquer pourquoi ils estiment qu’une mère célibataire, qui a peine à joindre les deux bouts, qui n’a aucun antécédent judiciaire et transporte simplement une voiture volée à un vendeur qui exploite un atelier de cannibalisation (un endroit où l'on démantèle les voitures volées pour en revendre les pièces), et qui attribue une risque de récidive de 0,3 pourcent selon des données publiées par le gouvernement, ne passera pas Noël avec ses enfants. 

Le Bloc a tourné le dos aux Québécois en faisant fi des conseils du Barreau du Québec. Il est évident qu’il ne représente plus les intérêts du Québec. Quant aux conservateurs, ils se sont empressés de faire adopter cette législation uniquement à cause de certaines critiques dans la population.

Enfin, la prévention du crime constitue la manière la plus efficace et la moins coûteuse pour assurer la sécurité publique et faire échec au crime. Le premier ministre et les Conservateurs ne semblent pas comprendre ce concept en dépit de la parution d’un rapport distribué par le ministre de la Justice le 27 octobre 2010, qui affirme, « une loi ne peut ni prévenir ni réduire la criminalité, ni protéger la population. Le fait de modifier une loi ne modifiera pas les comportements. »

Durant la dernière année complète du gouvernement libéral, le Centre national de prévention du crime (CNPC) a soutenu 509 projets dans 261 municipalités en leur versant un total de 56,9 millions de dollars. Aujourd’hui, les Conservateurs ont réduit de plus de moitié le financement des programmes, diminuant les fonds chaque année de telle sorte que 285 projets de moins ont été financés et que les dépenses sont en fait tombées à seulement 19,27 millions de dollars. Non seulement la prévention du crime est efficace, mais encore elle coûte moins de 1 pourcent de ce que le gouvernement projette de dépenser pour les mégaprisons. La preuve est faite que les programmes de prévention du crime font échec au crime avant qu’il ne soit perpétré  –  ils préviennent non seulement le crime, mais encore le coût massif de l’incarcération et de la victimisation.

Les communautés locales sont mieux à même de savoir ce qu’il faut faire pour prévenir le crime et rendre leurs quartiers sûrs. Les gouvernements libéraux l’ont compris et ont accordé aux municipalités des fonds qui leur ont permis choisir les meilleurs moyens pour améliorer la sécurité et faire échec au crime dans leur région. Non seulement les Conservateurs ont réduit le financement, mais encore les groupes locaux s’arrachent le peu d’argent fédéral qui reste – abandonnant des solutions locales pour pouvoir répondre aux exigences du programme qui sont rarement adaptées à leurs besoins. Cette situation est inacceptable.

Au lieu de gaspiller des milliards de dollars pour des mégaprisons inefficaces, un gouvernement libéral annulerait les réductions faites aux programmes de prévention du crime. Un gouvernement libéral améliorera aussi le registre des armes d’épaule, et contrairement à Jack Layton, nous avons le défendu.

Nous voulons tous des collectivités plus sécuritaires et c’est pourquoi le Parti libéral appuie des solutions juridiques efficaces.

Veuillez accepter, Monsieur le Président, mes cordiales salutations.

L’honorable Marlene Jennings
Porte-parole libérale en matière de justice et au Procureur général du Canada


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(PARTI CONSERVATEUR)

Ottawa, le 21 avril 2011
Membres de l’Association des Familles de Personnes
Assassinées ou Disparues (AFPAD)
6540, rue Beaubien Est
Bureau 300 D
Montréal (Québec) H1M 1A9
administration@afpad.ca

Chers membres de l’AFPAD,

Le Premier ministre Stephen Harper éprouve le plus grand respect pour les fondateurs et les familles membres de l’Association des Familles de Personnes Assassinées ou Disparues (AFPAD).
Depuis son entrée en fonction, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a fait adopter une série de lois pour protéger nos rues et nos familles. Les mesures législatives adoptées visent à punir les criminels. Ces derniers doivent purger une peine qui reflète la gravité de leurs actes. De plus, leur retour dans la société doit se mériter par des efforts sérieux de réhabilitation et de responsabilisation.

Au cours de ses deux derniers mandats, le gouvernement conservateur de Stephen Harper a agi contre le crime et en faveur des criminels par la mise en place des mesures et l’adoption des projets de loi suivants :

• Mise en place du Bureau des victimes d’actes criminels en 2006;
• Création du poste et du Bureau de l’Ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels en 2007;
• Projet de loi C-19 pour imposer des infractions contre les courses de rue en 2006;
• Projet de loi C-18 pour la réforme de la Banque nationale des données génétiques en 2007;
• Projet de loi C-2 pour la lutte contre les crimes violents en 2008;
• Projet de loi S-4 pour des peines contre le vol d’identité et les inconduites connexes en 2009;
• Projet de loi C-14 pour lutter contre le crime organisé et la protection des personnes associées     au système judiciaire en 2009;
• Projet de loi C-25 pour mettre fin au compte en double du temps présentenciel en 2009;
• Projet de loi C-268 pour imposer des peines minimales pour la traite des mineurs en 2010;
• Projet de loi C-31 pour abolir les pensions de vieillesse pour les criminels incarcérés en 2010;
• Projet de loi C-23A pour abolir l’obtention automatique des pardons en 2010;
• Projet de loi S-2 pour renforcer le Registre des prédateurs sexuels en 2010;
• Projet de loi S-9 contre le vol d’automobiles et le trafic de biens criminellement obtenus en 2010;
• Projet de loi C-21 sur la défense des victimes de crimes en cols blancs en 2011;
• Projet de loi C-22 pour imposer des obligations aux fournisseurs de services Internet de dénoncer la pornographie juvénile en 2011;
• Projet de loi C-30 pour faire respecter les ordonnances d’interdiction de consommer de la drogue et de l’alcool en 2011;
• Projet de loi C-48 pour imposer des sentences consécutives dans les cas d’homicides multiples en 2011;
• Projet de loi S-6 pour abolir la Clause de la dernière chance en 2011;
• Projet de loi C-59 pour éliminer les libérations anticipées au 6ième de la peine en 2011;
• Règlement désignant des infractions comme infractions graves.

Le gouvernement Harper reconnaît également l’impact des crimes sur les proches des victimes. Le Premier ministre prend très au sérieux la souffrance qu’engendre, dans une famille, le meurtre ou la disparition d’un être cher.

Dans le but de renforcer les mesures de soutien aux victimes, tout en respectant les compétences constitutionnelles des provinces dans la prestation de services aux victimes d’actes criminels, notre gouvernement s’engage, au cours de son prochain mandat, à mettre en place les mesures suivantes en faveur des familles de victimes d’actes criminels ou de personnes disparues :

• Modifier le Code criminel afin de doubler la suramende compensatoire et de la rendre obligatoire, sans exception. Ce resserrement dans l’application de la mesure vise à permettre aux provinces d’avoir accès à davantage d’argent en provenance des criminels reconnus coupables devant les tribunaux canadiens. Cette mesure demandée par les groupes de victimes aura pour conséquence de mettre à la disposition des provinces des sommes plus importantes pour l’aide aux victimes d’actes criminels;
• Prendre des mesures pour soutenir les parents d'enfants assassinés ou disparus. À cette fin, nous allons offrir des prestations d'assurance-emploi améliorées aux parents d'enfants assassinés ou disparus. Cette mesure sera financée par les recettes générales, et non pas par les cotisations à l'assurance-emploi. Cet engagement du Parti conservateur raffermit son soutien et sa compassion à l’égard des familles de personnes assassinées ou disparues;
• Finalement, faire adopter, dans les 100 premiers jours d’un mandat conservateur majoritaire, un projet de loi omnibus qui contiendra l’ensemble des mesures législatives sévères contre les criminels auxquelles les partis de l’opposition se sont opposés lors de la dernière législature.
Malheureusement, jusqu’au déclenchement des élections, les partis de l’opposition se sont opposés aux projets de loi suivants qui, selon Messieurs Layton, Duceppe et Ignatieff, sont trop fermes et sévères à l’égard des criminels :

• C-4 (Loi de Sébastien);
• C-16 (Loi mettant fin à la détention à domicile ou sursis de contrevenants violents et dangereux ayant commis des crimes contre les biens ou d’autres crimes graves);
• C-17 (Loi sur la lutte contre le terrorisme);
• C-23B (Loi supprimant l’admissibilité au pardon pour des crimes graves);
• C-50 (Loi visant à améliorer l’accès aux outils d’enquête sur les crimes graves);
• C-51 (Loi sur les pouvoirs d’enquête au 21ième siècle);
• C-52 (Loi sur les enquêtes visant les communications électroniques criminelles et leur prévention (C-52);
• C-53 (Loi sur la tenue de procès criminels équitables et efficaces);
• C-54 (Loi sur la protection des enfants contre les prédateurs sexuels);
• S-10 (Loi sur les peines sanctionnant le crime organisé en matière de drogue).

En plus des projets de loi ci-dessus auxquels le Bloc, le parti libéral et le NPD se sont opposés, nous comptons aussi, faire adopter des mesures pour sévèrement punir ceux qui s’attaquent aux aînés ainsi que pour abolir les peines à rabais pour ceux et celles qui commettent des agressions sexuelles contre les enfants.

En rejetant notre budget de mars 2011, la Coalition d’Ignatieff, formée du Bloc et du NPD, a voté contre l’octroi de 26 millions de dollars sur deux ans pour appuyer l’Ombudsman fédéral des victimes d’actes criminels. Ces sommes visent à favoriser l’accès et la participation des victimes au système de justice. Nous entendons présenter le même budget si nous somme réélus.

Ces mesures ne pourront jamais remplacer la présence de ceux et celles dont la vie a été brisée par un meurtre ou une disparition. Cependant, elles visent à instiller la marque du respect et de l’exemple de la part du gouvernement fédéral à l’égard des familles des victimes.

En espérant que le tout réponde à vos questions, veuillez agréer, chers membres de l’AFPAD, l’expression de mes sentiments les plus distingués.

L’Honorable Christian Paradis
Lieutenant politique du Premier ministre pour le Québec,
ministre des Ressources naturelles et
ministre responsable de la région de Montréal
Pièces jointes : Communiqué et document d’information du 16 avril 2011

16 avril 2011
Pour publication immédiate
HARPER RENFORCE L’APPROCHE DES CONSERVATEURS POUR LA LUTTE CONTRE LE CRIME

VANCOUVER – Le Premier ministre Stephen Harper a annoncé aujourd'hui qu’un gouvernement
conservateur réélu poursuivra son approche sévère et ferme contre le crime en mettant fin aux
peines à rabais pour les agresseurs sexuels qui s’en prennent aux enfants, en doublant la
suramende compensatoire et la rendant obligatoire, et en intensifiant le contrôle de la
consommation de drogue dans les prisons.

« Notre gouvernement s’est fixé comme priorité la défense des victimes de crime, a dit Stephen
Harper. Un gouvernement conservateur réélu va continuer dans le sens de ses réalisations dans
ce domaine d’une importance critique afin d’assurer à tous les Canadiens un sentiment de sécurité dans leur communauté. »

Le gouvernement conservateur a récemment fait adopter le projet de loi C-48 qui met un terme aux peines à rabais en cas de meurtres multiples. Avant le passage de cette loi, les criminels reconnus coupables de plus d’un meurtre pouvaient purger des peines concurrentes. Cela faisait en sorte que les tueurs en série et d’autres criminels de meurtre multiples ne purgeaient en réalité qu’une seule peine, peu importe le nombre réel de victimes. Le projet de loi C-48 prévoit des peines consécutives pour ces crimes, et ce, afin que les dommages subis par chaque victime soient pris en considération dans la sentence.

Un gouvernement conservateur réélu va étendre ce principe des peines consécutives aux cas des délinquants qui agressent sexuellement des enfants. Cela inclut les infractions liées à la
fabrication, à la distribution, à la possession et à l’utilisation de matériel pornographique juvénile.

Le Premier ministre a déclaré : « Nous devons faire en sorte que la peine imposée pour ces crimes odieux reflète mieux la dévastation causée chez les enfants et leur famille. »

« De plus, nous allons modifier le Code criminel afin de doubler la suramende compensatoire
fédérale et la rendre obligatoire, a ajouté M. Harper. Beaucoup trop souvent, les tribunaux
n’imposent pas cette amende aux criminels qui vise à soutenir les victimes de crime. »

En vertu du Code criminel, la suramende compensatoire doit être imposée, à moins que le
contrevenant arrive à prouver que cela lui causerait un préjudice injustifié. Cependant, des études récentes indiquent que les tribunaux n’imposent pas cette amende dans la grande majorité des cas, et ce, sans justification apparente, ce qui réduit le financement des services d’appui aux victimes et entraîne l’imposition de peines plus légères à l’égard des délinquants.

« Finalement, nous allons prendre des mesures pour réduire ou éliminer la consommation de
drogue dans les prisons en étendent les tests de dépistage mensuels pour faire en sorte que la
totalité des détenus fédéraux soient testés chaque année et que des poursuites additionnelles
soient imposées en cas de possession de substances illicites, a déclaré M. Harper. Des mesures
concrètes pour mettre fin à la consommation de drogue en prison amélioreront les possibilités de réhabilitation et rendront le système carcéral fédéral plus sécuritaire pour les gardiens tout comme pour les détenus. »

M. Harper a souligné que ces mesures s’ajoutent à la liste des initiatives pour la loi et l’ordre mises en oeuvre par le gouvernement conservateur au des cinq dernières années. « Malgré les efforts déployés par M. Ignatieff et ses partenaires de la Coalition, le NPD et le Bloc, afin de bloquer et de défaire nos mesures législatives pour lutter contre le crime, nous allons continuer à défendre les victimes de crime et les communautés canadiennes. »

Service de presse du Parti conservateur : 1 877 830-7407
Ce document est également disponible au http://www.conservateur.ca

16 avril 2011
DOCUMENT D’INFORMATION L’ENJEU

Le gouvernement Harper bénéficie d’un solide bilan dans la poursuite de son agenda sévère de
lutte contre le crime. Cela implique que le droit pénal devrait être davantage axé vers les victimes et que les peines devraient refléter la gravité des crimes commis.

Le gouvernement du Premier ministre Stephen Harper est déterminé à faire en sorte que nos
communautés demeurent sécuritaires et que les criminels sont mis derrière les barreaux. Malgré
l’opposition et l’obstruction de la Coalition dirigée par Ignatieff, nous avons réussi à faire adopter des lois qui rendent nos communautés plus sécuritaires.

Par exemple, nous avons réussi à :

• Renforcer les peines et les cautions en cas de crimes armés graves commis à l’aide d’une
arme à feu;
• Renforcer les peines et le contrôle des délinquants dangereux et à risque élevé;
• S’attaquer aux courses de rues et à la conduite avec facultés affaiblies;
• Abolir la clause de la dernière chance qui permettait la libération conditionnelle anticipée
des meurtriers;
• Augmenter l’âge du consentement à 16 ans afin de mieux protéger les jeunes de 14 et 15
ans contre les prédateurs sexuels;
• Renforcer le Registre national des délinquants sexuels et la Banque nationale de données
génétiques afin de mieux protéger nos enfants et nos communautés contre les prédateurs
sexuels;
• Renforcer les mesures visant à protéger les enfants contre l’exploitation sexuelle en ligne;
• Éliminer le versement de prestations de la Sécurité de la vieillesse aux détenus;
• Mettre un terme à la pratique consistant à accorder aux criminels un crédit de 2 pour 1 pour
le temps passé en détention avant le procès.

Le gouvernement de Stephen Harper a également proposé une mesure législative prévoyant des
peines minimales obligatoires en cas d’agression sexuelle contre des enfants. Cette mesure est
morte au Feuilleton quand la Coalition dirigée par Ignatieff a déclenché des élections inutiles et
opportunistes.

Avec l’annonce faite aujourd'hui, le gouvernement Harper poursuit ses efforts visant à protéger
certains des membres les plus vulnérables de notre société contre les sévices et l’exploitation.
Nous sommes fiers de notre bilan mais nous pensons qu’il faut faire davantage pour protéger les enfants contre les dangereux prédateurs sexuels.

Nous pensons aussi que les droits des victimes doivent être traités en priorité et que les victimes
doivent être entendues au sein du système de justice. C’est le gouvernement Harper qui a créé le poste d’ombudsman des victimes et c’est ce même gouvernement qui continue à mettre en oeuvre un plan qui défend les droits des victimes. Pour le moment, le Code criminel du Canada stipule que la suramende compensatoire est imposée aux criminels à la discrétion du juge de première instance mais, très souvent, cette amende n’est pas imposée.

Le gouvernement de Stephen Harper croit également qu’il faut tenir les délinquants responsables de leurs actes et supprimer tout obstacle à la réhabilitation. Nous pensons que les drogues représentent un obstacle et qu’il est beaucoup trop facile d’y avoir accès et d’en consommer dans les établissements correctionnels. Pour le moment, seulement un faible pourcentage de détenus est sujet à des tests de dépistages aléatoires mensuels. Actuellement, l’échec à ces tests n’entraîne aucune conséquence pour le délinquant.

LE PLAN

Un gouvernement conservateur réélu va :

�� Imposer des peines consécutives en cas d’agressions sexuelles contre des enfants de même qu’en cas d’infractions liées à la pornographie juvénile;
�� Faire en sorte que la suramende compensatoire sera doublée et deviendra obligatoire;
�� S’attaquer au problème de la drogue dans les prisons en augmentant la fréquence des tests de dépistage dans les établissements carcéraux et en faisant en sorte qu’il y aura des
conséquences en cas de test positif, dont le refus d’une libération conditionnelle.
��Peines consécutives en cas d’infractions contre des enfants

Le gouvernement conservateur a récemment adopté le projet de loi C-48, mettant fin aux peines à rabais en cas de meurtres multiples. Auparavant, les criminels reconnus coupables de plus d’un meurtre pouvaient purger des peines concurrentes, ce qui faisait en sorte que les tueurs en série et les criminels ayant commis plus d’un meurtre ne purgeaient en réalité qu’une seule peine, même s’ils avaient été reconnus coupables de meurtres multiples. Le projet de loi C-48 prévoit des peines consécutives pour ces crimes, et ce, afin que les dommages et la souffrance subis par chaque victime soient pris en considération dans la sentence.

L’application de ce principe des peines consécutives aux délinquants qui agressent sexuellement
des enfants fera en sorte que les prédateurs sexuels qui s’en prennent aux enfants purgeront une véritable peine d’emprisonnement et ne pourront pas purger des peines concurrentes. Chaque victime compte et nous n’allons pas permettre que le système de justice pénale traite les victimes et leurs familles comme si elles ne comptaient pas.

Améliorer l’imposition de la suramende compensatoire

En vertu du Code criminel, la suramende compensatoire doit être imposée, sauf si le contrevenant peut prouver qu’il subirait un préjudice injustifié. Cependant, des études récentes indiquent que les tribunaux n’imposent pas cette amende dans la grande majorité des cas, et cela se fait souvent sans justification apparente.

En doublant la suramende compensatoire et en la rendant obligatoire, nous pourrons recueillir des fonds pour les victimes et permettre à celles-ci de recevoir l’aide dont elles ont besoin. De plus, nous ferons mieux comprendre aux criminels qu’ils doivent indemniser leurs victimes.

Davantage de tests de dépistage de drogue pour les détenus

La consommation de drogue chez les détenus réduit considérablement leurs chances de se
réhabiliter. La lutte contre la consommation et le commerce de drogue dans les prisons fédérales augmentera grandement le succès des efforts de réhabilitation. Elle rendra le système
correctionnel beaucoup plus sécuritaire, et ce, autant pour les gardiens que pour les détenus.
Nous allons faire en sorte que tous les détenus fédéraux subissent au moins un test de dépistage
par année, que les détenus qui possèdent des drogues illicites fassent l’objet d’accusations
additionnelles et que la libération conditionnelle soit refusée à ceux qui échouent un test de
dépistage de drogue.

LE CHOIX

Les Canadiens ont un choix entre, d’une part, notre plan sévère et ferme de lutte contre le crime, qui traite les victimes en priorité et, d’autre part, la Coalition dirigée par Ignatieff qui est faible et laxiste face au crime et qui défend les droits des criminels.

Michael Ignatieff et la Coalition nous imposent cette élection, la quatrième en sept ans, parce qu’ils veulent prendre le pouvoir à tout prix, peu importe les priorités des Canadiens. Le plan de Stephen Harper vise à traiter les droits des victimes en priorité, à protéger les plus vulnérables de notre société et à faire des communautés canadiennes des lieux où il fait bon vivre, travailler et élever une famille.