jeudi 7 avril 2011

L’affaire Cantat : avant tout une question de respect!

Beaucoup de choses ont été dites et écrites dans les derniers jours suite à l’annonce de la venue éventuelle de Bertrand Cantat au TNM l’an prochain. Rarement a‐t‐on vu au Québec autant d’émotivité publique!

Journalistes, politiciens, artistes, juristes et citoyens expriment leurs argumentaires avec fougue : liberté artistique, dette à la société, pardon, tolérance, réhabilitation, respect des lois, financement public, … Dans cette saga médiatique, n’oublie‐t‐on pas le point de vue des victimes? Ces proches, ces familles inconsolables pour qui l’affaire Cantat ravive les souffrances de la perte d’un être cher.

Pour les familles que représente l’association des familles de personnes assassinées ou disparues (AFPAD), bon nombre auront peut‐être pardonné aux agresseurs mais n’ont pas oublié et n’oublierons jamais le tort irréparable causé.

Alors, admettons que la prestation publique d’un meurtrier n’est pas acceptable et espérons que ce vif débat ne sera pas vain!

Au nom des 550 familles de personnes assassinées ou disparues,

Michel Germain
Directeur général
AFPAD

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